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Le 6 octobre 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) invalide l’accord Safe Harbor, la Commission Européenne et les États-Unis entrent alors dans une phase de négociations en vue de définir un nouvel accord, le Privacy Shield ou bouclier pour la protection de la vie privée. Le 2 février 2016, le nouveau texte est proposé et approuvé en juillet de la même année. En jeu, le maintien de la possibilité pour les entreprises américaines de gérer et d’exploiter les données personnelles des citoyens de l’UE. Deux ans plus tard, l’Union Européenne renforce sa politique de protection des données personnelles avec le RGPD (Réglement Général de protection des données). Il offre un cadre de confiance aux citoyens européens quant à la gestion de leur données personnelles par les entreprises.
Le RGPD plaide l’interdiction du transfert des données informatiques vers l’étranger. Jusqu’à maintenant les deux textes cohabitaient. En effet le Privacy Shield permettait un transfert de données avec des garanties similaires à celle offertes par le RGPD. La Cour de Justice Européenne invalide pourtant le texte le 16 juillet 2020. Qu’en est-il donc des sociétés transférant les données de citoyens européens vers les États-Unis ? N’y a t-il aucun recours pour ces acteurs du web ? Quelles questions se posent pour les entreprises ayant des partenaires ou des prestataires américains ?
A ce sujet, retrouvez notre épisode de podcast hors-série dédié à la souveraineté numérique, où notre CEO Stanislas de Rémur aborde la question du Privacy Shield.
Ecouter notre épisode de podcast
Le Privacy Shield était un mécanisme d’auto certification pour les entreprises américaines gérant des données de citoyens européens. Dans la mesure où ces organisations respectaient le RGPD, elles pouvaient gérer des données à caractère personnel transférées depuis l’Europe. ( données de santé, commerciales… etc.) En pratique, si un citoyen européen voulait protester contre un abus dans l’utilisation de ses données aux États-Unis, il pouvait s’adresser à l’agence de protection des données de son pays, qui transmettait sa plainte au département du commerce, à Washington.
Cet accord donnait plusieurs moyens de contestation pour les citoyens européens tant en Europe qu’aux États-Unis avec notamment une voie d’arbitrage possible en dernier recours. En clair : les citoyens européens pouvaient faire valoir leurs droits en portant plainte soit auprès des entreprises elles-mêmes, soit auprès des organismes nationaux responsables (type CNIL).
Le Privacy Shield engageait les entreprises américaines importatrices des données à respecter des obligations rigoureuses sur leur traitement et le respect des droits des personnes concernées, sous la surveillance du « Department of Commerce ». Des sanctions, voire l’exclusion du nouveau dispositif, pouvaient être appliquées à l’encontre des entreprises se trouvant en violation de leurs obligations.
Ce que cela impliquait pour la gestion des données des entreprises :
Pour commencer, il faut savoir que toutes les entreprises européennes transférant des données vers les États-Unis sont dans l’obligation de trouver une alternative. Tout transfert ayant lieu maintenant que l’annulation est effective est considéré comme illégal. La situation est la même pour les organisations travaillant avec des prestataires ou partenaires transferant leur données aux USA.
En l’absence d’accord, les entreprises peuvent faire signer des clauses contractuelles confirmant que les conditions de transfert sont de niveau adéquat vis à vis du RGPD. C’est à l’entreprise de juger de la sécurité des données dans le pays destinataire, à savoir les États-Unis car aucun organisme de contrôle ne fera d’enquête. Le transfert de données à caractère personnel dans ces conditions reste assez risqué. En effet, le Cloud Act reste une donnée à ne pas omettre. Les autorités américaines peuvent en effet, en cas d’enquête, exiger les données d’acteurs du web américains hébergeant celles des citoyens européens.
Il existe plusieurs points d’attention à prendre en compte après l’annulation du Privacy Shield :
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