Depuis les révélations de l’ex-conseiller de l’Agence Nationale de Sécurité (NSA) américaine Edward Snowden et les différents scandales d’espionnages révélés par les médias ces dernières années, les entreprises ont pris conscience de la nécessité de protéger leurs données personnelles. Cela passe notamment par le choix d’un centre d’hébergement offrant un maximum de garanties. Une organisation ne sécurisant pas suffisamment ses données peut subir d’énormes préjudices économiques ou en termes d’image. La Suisse est bien décidée à mettre en avant ses atouts en matière de sécurité des données et de confidentialité pour attirer les entreprises vers ses datacenters. La Confédération Helvétique serait-elle le nouvel eldorado en matière d’hébergement des données ?

Pour de nombreuses entreprises, la réputation suisse en termes de confidentialité et de sécurité est un atout majeur et un gage de confiance. Ce sont des arguments de vente forts. Le pays mise depuis quelques années maintenant sur ces valeurs pour se positionner au niveau européen mais également international sur le marché des datacenters et du stockage à haute sécurité de données informatiques.  La Suisse refuse par exemple les contrôles administratifs sur les données stockées, alors qu’ils sont autorisés aux États-Unis par le Patriot Act ou en France par la nouvelle loi sur le renseignement.

Une destination stratégique pour la sécurité des données

Fin 2016, la plateforme datacentermap.com dénombrait 70 centres de données en Suisse. Et la confédération se classe aujourd’hui au troisième rang mondial dans le rapport de référence Data Centre Risk Index (Cushman & Wakefield) derrière l’Islande et la Norvège. Cette étude présente un classement des pays les plus sûrs pour héberger des données. Il se base sur plusieurs critères parmi lesquels la stabilité politique, les risques de catastrophes naturelles ou encore la sécurité énergétique. La Suisse offre donc un environnement à faible risque pour l’implantation d’un datacenter. Elle représente une destination stratégique pour les hébergeurs et également les entreprises qui souhaitent protéger leurs données.

« Dans d’autres pays, toutes sortes d’institutions ont accès à ces données, chez nous il faut avoir la permission d’un juge. Ce qui est un grand avantage par rapport, par exemple, aux États-Unis », expliquait le président de l’association suisse des télécommunications, Peter Gruter sur RFI. « Les données sont le nouvel eldorado de la Suisse. C’est un vrai boom », a pour sa part déclaré dans un article publié dans 20 Minutes Franz Grüter, directeur général de Green.ch, l’une des principales entreprises suisses spécialisées dans le stockage de données personnelles.

Un réel besoin de confiance et de discrétion

« Les clients ont besoin de confiance, de discrétion, de fiabilité et de stabilité. Or ce sont les caractéristiques de ce pays depuis toujours », a ajouté Franz. « Un état offrant un niveau de protection élevé à ses entreprises leur offre également des avantages économiques non négligeables », a estimé, toujours dans l’article de 20 Minutes, Jean-Philippe Walter, adjoint au Préposé Fédéral à la Protection des Données et à la Transparence.

Une législation stricte

Les lois helvétiques garantissent un niveau très élevé en matière de sécurité des données privées et des entreprises. Elles posent des conditions strictes pour le traitement hautement confidentiel des donnés sensibles (médicales, financières ou industrielles par exemple).

En Suisse, les données personnelles constituent un bien précieux explique le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT). Le pays dispose d’une législation stricte en matière de protection des données, via notamment la loi fédérale sur la protection des données en vigueur depuis le 1er juillet 1993. Ce texte vise à protéger la personnalité et les droits fondamentaux des personnes qui font l’objet d’un traitement de données. Le texte précise que tout traitement de données doit être licite. « Leur traitement doit être effectué conformément aux principes de la bonne foi et de la proportionnalité. Les données personnelle ne doivent être traitées que dans le but qui est indiqué lors de leur collecte, qui est prévu par une loi ou qui ressort des circonstances ».

Oodrive est présent sur le marché Suisse depuis 4 ans maintenant et y héberge ses données dans deux data centers (situés à Genève et Zurich). Le groupe compte aujourd’hui de nombreuses références parmi lesquelles Caran d’Ache, Rolex, l’Hospice Général ou encore l’État de Genève. Depuis le mois de mars 2017, Oodrive, partenaire de confiance pour la gestion et la sécurité des données sensibles, figure parmi les membres de la CCI France Suisse. Une belle opportunité pour développer les relations bilatérales entre les deux pays mais également pour créer des liens et des synergies avec les autres membres de l’institution.

 

Image© FreeRange
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