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Afin de simplifier et d’alléger les procédures inscrites dans le Code du travail, le bulletin de salaire électronique a été rendu légal le 12 mai 2009. La loi autorise ainsi un employeur à remettre au salarié son bulletin de paie « sous forme électronique », à condition d’obtenir son accord et de « garantir l’intégrité des données ».
Cette loi s’inscrit dans une volonté plus large de faire évoluer les procédures RH vers la digitalisation. Cependant, dans la pratique, la France reste en retard sur l’adoption du bulletin de salaire électronique par comparaison avec d’autres pays européens. Selon Jean-Christophe Sciberras, PDG du groupe Solvay et auteur d’un rapport sur le sujet remis au gouvernement fin juillet 2015, seules 15% des entreprises ont mis en place ce système, contre plus de 70% en Grande-Bretagne et 95% en Allemagne.
Quels avantages les sociétés peuvent-elles retirer du bulletin de salaire électronique et surtout, comment encourager son adoption tout en respectant les exigences de la loi ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Sur le principe, le bulletin de paie électronique (BPE) comporte de nombreux avantages pour les entreprises et leurs salariés :
Autant de bonnes raisons d’adopter ce système !
La mise en place du bulletin de salaire électronique dans les entreprises pose plusieurs questions.
Obtention du consentement – La remise d’un bulletin de salaire en ligne ne peut s’effectuer que si le salarié y a préalablement consenti. Cela signifie d’abord que l’employeur doit trouver une manière de recueillir ce consentement sans contestation possible, la loi n’explicitant pas les modalités de recueil : avenant au contrat de travail, procédure dématérialisée avec signature électronique ?
Par ailleurs, le consentement est obtenu de manière individuelle. Cela signifie que la plupart du temps, il y aura coexistence au sein d’une même entreprise d’un dispositif papier et d’un dispositif électronique.
Remise du bulletin de paie – Sauf disposition contraire, chaque employeur est libre de décider des modalités de remise du bulletin de salaire, qu’il s’agisse de le donner en main propre ou de l’envoyer par courrier.
Dans le cas du BPE, la loi ne spécifie pas non plus sous quelle forme le bulletin doit être transmis, ce qui crée un certain flottement juridique pour les entreprises : envoyer le bulletin de paie par e-mail est-il suffisant ? Comment s’assurer de l’intégrité du document pour qu’il ne puisse pas être falsifié ?
Archivage – Le bulletin de paie fait partie des documents que l’on doit conserver à long terme. Le salarié doit ainsi le garder de manière illimitée tandis que l’entreprise a l’obligation légale de le conserver durant au moins cinq ans, une exigence inscrite dans le Code du Travail et dans celui de la Sécurité Sociale.
L’archivage pose d’autres questions : comment assurer un stockage sécurisé des bulletins de paie en préservant la confidentialité requise ? Comment garantir leur lisibilité dans le temps en dépit des changements technologiques (évolution des formats, des appareils, etc) ? Quelles procédures mettre en place pour veiller à la pérennité des documents quel que soit le devenir de l’entreprise ?
Les solutions technologiques existent et répondent à toutes ces questions :
Le bulletin de paie français reste plus complexe que celui de nos voisins européens. Il peut atteindre 50 lignes là où il n’en fait que 15 en Allemagne. Un vaste chantier de réflexion a été engagé afin de le simplifier et la question de la dématérialisation va de pair avec cette volonté de clarifier et d’alléger les procédures administratives.
Dès 2016, un test à grande échelle devrait être mené auprès de 2.6 millions d’agents de l’Etat afin d’expérimenter la mise en place d’un espace numérique sécurisé pour la remise des bulletins de salaire électronique aux fonctionnaires.
Les technologies existent et sont accessibles en terme de coûts et d’implémentation. Elles permettent à la fois d’apporter les garanties juridiques exigées par la loi mais offrent aussi un dispositif sécurisé, pérenne et facile d’accès aussi bien pour l’employeur que pour le salarié. Une manière, sans doute, d’installer la confiance nécessaire à une dématérialisation réussie. Comme toujours dans les processus de dématérialisation, les utilisateurs apprécient…
L’AFNOR a créé des normes qui préconisent de bonnes pratiques, tant sur le plan technique que fonctionnel.
La FNTC (Fédération des Tiers de Confiance) a également rédigé des guides sur le BPE à l’attention de l’employeur et du salarié.
© Crédit photo : Pixabay
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