La Chine est un marché extrêmement dynamique. C’est aujourd’hui la deuxième puissance économique mondiale. Le pays est donc très attractif pour les entreprises du monde entier. Mais avant de s’attaquer à ce marché, il est important d’en connaître les enjeux, les codes et les spécificités réglementaires.
Pour beaucoup d’entreprises, le marché chinois est incontournable. De par sa taille (731 millions d’internautes en Chine par exemple) mais également les revenus qu’il génère (790 milliards de dollars dépensés via les mobiles). Pour profiter des avantages de ce marché, encore faut-il savoir l’appréhender. En matière de nouvelles technologies et de numérique par exemple, un certain nombres d’éléments doivent être pris en compte. En effet, ils peuvent être très contraignants pour une entreprise.
Internet sous contrôle
Les restrictions en Chine sont nombreuses pour les entreprises étrangères, spécialement lorsqu’il s’agit d’accéder à internet. Depuis 2003 par exemple, Pékin a mis en place un système de surveillance et de censure d’internet (Great Firewall). De nombreux sites comme Facebook ou Google sont inaccessibles depuis la Chine. Une censure que les entreprises pouvaient contourner en se connectant aux réseaux privés virtuels (VPN). En 2016, Pékin avait annoncé son intention d’interdire totalement l’usage des VPN non autorisés. C’est désormais chose faite. En effet, le gouvernement chinois a récemment décidé de reprendre le contrôle sur ces connexions aux VPN qui permettent aux étrangers présents en Chine d’accéder aux sites censurés par le pouvoir.
Depuis le 31 mars 2018, les entreprises étrangères doivent impérativement choisir parmi un nombre limité de services VPN approuvés par le régime chinois. Jusqu’à présent, elles avaient, pour la majorité, leur propre serveur VPN hors du territoire chinois. Seule solution pour accéder aux sites bloqués. Désormais, elles n’ont pas d’autre choix que de passer par un opérateur chinois.
De nouvelles exigences liées à la protection des données personnelles
En 2017, la Chine a également légiféré sur l’exploitation et le stockage des données personnelles. Aujourd’hui, une entreprise étrangère est soumise à de nouvelles obligations. Le 1er juin 2017, une nouvelle loi (China Cybersecurity Law) est entrée en vigueur. Désormais, tous les opérateurs d’infrastructures dites « critiques » doivent conserver les données personnelles de leurs utilisateurs dans des serveurs situés sur le territoire chinois. Les secteurs concernés sont par exemple « les services de communication, l’énergie, le transport, l’eau, la finance, le service public, l’e-gouvernement, et autres ».
Cette loi impose également à ces entreprises de disposer d’un responsable de la sécurité informatique. Et le statut d’infrastructure critique s’accompagne également d’une obligation d’examen de leur matériel et de leurs logiciels. Concrètement, les autorités chinoises peuvent exiger le code source de leurs logiciels. (à n’importe quel moment et sans raison précise)
S’adapter pour répondre aux besoins des entreprises
Choisir de s’implanter en Chine, à l’heure du tout numérique, peut sembler complexe. Un tel projet repose sur la capacité d’une société à s’entourer des bons partenaires. Et à choisir des solutions performantes répondant aux nombreuses exigences chinoises.
Implanté depuis 2010 à Hong Kong, Oodrive a finalisé la mise en place d’une infrastructure dédiée pour ses applications, à Shanghai en 2017. Ce datacenter répond aux besoins spécifiques de ses clients européens, ayant des filiales en Chine continentale (cybersecurity law compliant – pour optimiser les flux intra et extra Chine). S’appuyant sur ECRITEL, partenaire français également basé à Shanghai, Oodrive peut aujourd’hui proposer une offre 100 % française pour l’hébergement et la protection des données pour les filiales des entreprises européennes implantées en Chine.
Des projets en Chine ?